Dans leur modèle d’aujourd’hui, les villes sont devenues des organismes qui consomment les ressources et rejettent les déchets. Ce sont les plus grands prédateurs de l’écosystème et la pire menace pour la survie de l’humanité sur la planète. Cette révélation, horrifie les faiseurs de la ville (décideurs, aménageurs, urbanistes, architectes…),
mais il ne faut pas que ça s’arrête au niveau de l’horreur, et que ça soit une alerte qui secoue les habitudes et pousse à penser la ville autrement,pour la rendre plus vivable, plus saine, plus sure, plus conviviale. Bref, lui rendre son statut qui faisait la fierté de l’humanité.
Aujourd’hui, toutes les études menées par les scientifiques dans différents domaines et surtout celles faites par les nations unis ou l’organisation mondiale de la santé démontrent que la seule façon de s’en sortir est le développement durable.
Bien entendue la durabilité dans tous ses sens ; économique, urbain et social. C’est ce qui fait du concept de développement durable un objectif éminent recherché par tous pour une vie meilleure
sur cette planète pour l’humanité mais surtout pour les générations à venir, auxquelles on va laisser cet héritage dont on ne peut être fier et qu’on essai de rétablir par justice, ou peut être par fierté car on ne veut pas être ceux qui ont détruit en cent ans – avec l’industrialisation – les acquis de l’humanité à travers quelques dizaines de siècles.
Le problème écologique est à l’échelle mondiale, mais les solutions ne peuvent qu’être locales au niveau de chaque ville à part, le principe du ″ penser globalement et agir localement ″pour pouvoir respecter les spécificités de chaque ville, sa culture, son climat.....etc
Mais il ne faut surtout pas sous-estimer n’importe quelle action cherchant à rendre l’environnement meilleur, aussi modeste qu’elle soit ; car, si chacun de nous pense à réduire sa consommation d’énergie, ou à trier ses déchets, ou seulement à planter un
arbre, la terre ira sûrement mieux.
système économique, son site, son climat…etc.